Dans un besoin grandissant d’optimisation, les entreprises ont investis dans la mise en place de solutions pour faire mieux avec les ressources dont elles disposent.

Ce phénomène nous amène à considérer des notions nouvelles comme la qualité de vie au travail (QVT), le développement personnel, la satisfaction des salariés, la motivation de ceux-ci jusqu’à l’engagement, cet état quasi-ultime du collaborateur suffisamment impliqué dans l’entreprise pour aller au-delà des tâches assignées par la fonction, de façon autonome.

 

Pour mettre en place les conditions de l’engagement, il faut un point de départ, l’entreprise a des forces et des points d’amélioration, il s’agit d’en faire le bilan avant d’établir une stratégie adaptée de développement de l’engagement.

Les techniques de diagnostic se sont développées ces dernières années, avec l’utilisation omniprésente des technologies de l’information. Il est maintenant aisé de se constituer une boite à outils pour la mesure de l’engagement, ce qui était sans doute plus compliqué il y a encore quelques temps.

La stratégie de développement de l’engagement se construit dès le choix de la ou des méthode(s) de diagnostic, selon la fréquence des remontées d’informations nécessaire et le type d’informations souhaité. L’objectif de l’entreprise détermine la façon d’opérer.

Si l’objectif est d’améliorer l’expérience collaborateur, la finalité sera plus orientée « Qualité de Vie au Travail (QVT) », si l’objectif est d’améliorer l’efficience de l’entreprise à tous les niveaux, l’orientation sera plus de l’ordre de l’engagement.

 

 

Voici les différentes solution de remontée d’informations :

  • Les enquêtes de satisfaction :

Elles sont construites sur les modèles d’enquêtes de satisfaction clients, reprenant les scores CSAT, eNPS, NAV…

Les questions relèvent de l’attachement du collaborateur à l’entreprise, de la recommandation qu’il en fait, ou encore de la qualité de l’expérience qu’il vit au sein de l’entreprise.

L’avantage est de s’appuyer sur une technique qui a fait ses preuves et dont les résultats sont interprétables et valorisables par le plus grand nombre. Par exemple, avoir un score eNPS permet de situer rapidement le niveau d’engagement sur l’échelle.

 

Quelques sociétés qui opèrent sur le marché de l’enquête d’engagement :

Peoplevox : https://www.people-vox.com/

DIDUENJOY : https://blog.diduenjoy.com/

 

  • Les Pulse Surveys :

Ce sont des thermomètres de l’engagement, qui permettent d’avoir un retour régulier pour le manager et RHs  sur l’expérience collaborateur.

Les pulse surveys offrent la possibilité d’agir rapidement en cas de démotivation, de désengagement ou lorsque l’état de stress dépasse un seuil alarmant.

Sous la forme d’Apps ou de mini questionnaires, les collaborateurs peuvent ainsi au travers d’interfaces ludiques et intuitives transmettre leur humeur, les gènes qu’ils éprouvent, connaître les sujets qu’ils ont du mal à aborder en équipe, leur appréciation de la stratégie de l’entreprise, des produits et services qu’elle propose à ses clients…

 

Voici quelques exemple d’outils :

ZEST : https://zestmeup.com/

SUPERMOOD : https://www.supermood.com/

Bloom at Work : https://www.bloom-at-work.com/

Bleexo : https://bleexo.com/

 

  • L’exploration :

L’exploration consiste à remonter l’information par la voie d’entretiens en face à face entre un intervenant externe et les acteurs de l’entreprise.

L’exploration peut être dédiée à une équipe, à un service ou à une organisation.

Les entretiens sont semi-directifs, constitués d’une part de questions précises et communes à chaque entretien pour une interprétation généralisable, et d’autre part de questions ouvertes laissant place à une appréciation plus personnelle et libre du collaborateur quant à ce qu’il vit au quotidien dans un cadre systémique.

La périodicité d’une exploration est plus grande que celle des pulse survey ce qui en fait un outil complémentaire selon les besoins de l’entreprise.

L’avantage de l’exploration est d’humaniser le diagnostic en vue de préparer la  « co-construction » des solutions pour favoriser l’engagement. Avec l’exploration nous sommes déjà dans le travail de transformation.

Ex : https://potancial.fr

 

 

Pour résumer :

Il existe donc deux philosophies de diagnostic de l’engagement : la data et l’approche personnalisée.

Ces deux philosophies ne sont pas à opposer, bien au contraire, il est, selon la taille de l’entreprise et son ambition, tout à fait possible voire nécessaire d’associer les deux méthodes.

L’entreprise doit avant tout se poser la question de ce qu’elle souhaite mettre en place et de comment elle peut le faire en accord avec le contexte qui est le sien.